A Pézenas, une chatte a été atrocement mutilée par un piège à mâchoires. ©Adobestock
Une chatte a été retrouvée mutilée par un piège à mâchoires à Pézenas, dans l’Hérault (8/10/2022). Elle a malheureusement dû être euthanasiée. Une plainte a été déposée et la Fondation 30 Millions d’amis se constitue partie civile.
Atroce. L’association « Les Chats libres de Pézenas » a été contactée pour une chatte aperçue atrocement mutilée sur un parking de la commune, situé à la limite de la zone urbanisée (6/10/2022).
Terrorisé, le pauvre félin avait une patte sectionnée et traînait le lambeau restant. « Elle avait été libérée le lundi précédent par un jardinier et un policier municipal, mais s’était enfuie, raconte Véronique, une bénévole de l’association. Une passante a donné l’alerte sur les réseaux sociaux. Et une autre habitante, très investie dans la cause animale, nous a contacté le jeudi pour qu’on l’aide à l’attraper ». Malheureusement, l’animal, terrifié, ne se laissait pas approcher. « On a cherché partout jeudi soir et vendredi matin, en vain, ajoute-t-elle. C’est un autre habitant qui l’a vu le lendemain, réfugiée dans le vide sanitaire d’une maison. »
Aidés par un jardinier, les bénévoles tentent tout pour « nasser » la chatte, et parviennent ainsi à la récupérer. Ils accomplissent immédiatement les démarches pour le soigner.
Chez le vétérinaire, le diagnostic est pessimiste : « On pensait qu’il allait l’amputer, mais malheureusement son état était bien trop grave… Il a dû l’euthanasier. » Outre sa patte meurtrie, la chatte baptisée « Rose » était infestée de vers et atteinte de septicémie. Elle ne pouvait survivre à ces six jours de torture…
« Le vétérinaire nous a dit qu’il n’avait jamais vu un chat vivant dans cet état », précise Véronique. L’association a déposé plainte et une enquête est en cours. Il y a malheureusement peu de chances d’identifier l’auteur du piégeage. La Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile.
La pose de pièges à mâchoires est interdite depuis 1995, et, si un animal domestique s'y retrouve piégé, peut être assimilée à un acte de cruauté, passible de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 45000 euros.
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